Panorama des outils d'évaluation d'impact de service numérique

Article mis à jour le 09/09/2024

Cet article provient de différentes conversations avec des personnes de différentes communautés (développeurs, architectes de DSI, RSE, membres des communautés comme Boavizta, Designers éthiques, Green IT). Je me suis rendu compte que pas mal de personnes sont perdues dans cet écosystème naissant et utilisent des outils pour mesurer quelque chose de non prévu à l’origine. Pour faire la métaphore, c’est comme si vous utilisiez un thermomètre pour mesurer le taux d’humidité, cela ne fonctionne pas.

Si une approche est de dire que cela permet au minimum d’évaluer une progression. Le défaut est que cela génère du rejet par des populations de développeurs de service numérique, donc par une partie des personnes qui les fabriquent. En atteste l’absence des sujets de numériques responsables dans des conférences comme Devoxx alors que les équivalents en province les mettent en avant (Breizhcamp, BDX.IO, Sunny Tech …​).

Pour essayer de remédier à cela, lors de la journée de l’éco-conception numérique le 1er février et Flowcon le 6 mars 2024, avec un autre membre de Boavizta, Julien Rouzé de Sopht, nous allons présenter le sujet en atelier participatif pour aider des personnes à mieux évaluer leur contexte actuel au lieu de prendre le premier outil venu.

Cet article contient l’introduction de l’atelier, cela aidera déjà pas mal de personnes à s’y retrouver.

Panorama mis à jour le 09/09/2024

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Les choses à retenir sont de bien différencier les types de services numériques que l’on peut évaluer en fonction de l’outil :

À noter que la partie machine learning/IA n’apparaît pas encore. Des travaux sont en cours à Boavizta sur le sujet.

Les bases de données d’impact du matériel (Derrière l’API Boavizta, Resilio ou NegaOctet) n’apparaissent pas non plus mais peuvent être utilisées dans Ecolab ou e-footprint pour l’évaluation du scope 3.

Sur la partie web de contenu, vous trouverez plus de détail sur notre état de l’art annuelle.

Au début de l’article, on a évoqué les bases scientifiques des outils et modèles de mesure. Une des manières de le faire est de regarder le nombre de paramètres, critères utilisés en amont pour faire le modèle. Si cette information est plus ou moins valide selon la complexité du service numérique, elle permet de se donner une première idée.

Ne vous lancez pas tête baissée dans un outil de mesure. Posez-vous les bonnes questions avant :

Un petit point d’attention est que dans le cas d’architectures hyper-mutualisées et hyper-évolutives comme Youtube, Twitch, Gmail, Netflix, ChatGPT, tous ces modèles ne sont pas utilisables. Leur architecture est tellement adaptée à leurs besoins spécifiques, leur plan serveur secret et en perpétuelle évolution que dans ce cadre, c’est uniquement du sur mesure.

PS : l’appel à l’action en bas de cet article ne concerne que les sites de contenus (vitrine, blog, ecommerce).